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Portrait croisé écrit par Maxime Coupeau dans le cadre d'un exercice pour mon école de journalisme.

Originaires du Val-de-Loire, Fabien Chorlet et Hugo Couturier sont deux personnalités singulières, inséparables au travail comme dans la vie. Malgré leurs divergences d’opinions, sur les acceptions qu’ils donnent à leur futur profession, ce binôme complémentaire, incarne l’avenir du métier de journaliste.

▶︎ Avec leurs profils atypiques d’enquêteurs et de chroniqueurs, Fabien Chorlet et Hugo Couturier incarnent l’avenir du nouveau journalisme 
Etudiants en première année d’Ecole de Journalisme à Paris, Fabien Chorlet et Hugo Couturier, sont deux grands espoirs de la profession. Au quotidien, ceux-ci transmettent leur passion de l’infotainment, en offrant au plus grand nombre, une information tout aussi divertissante que pédagogique. L’un commentateur sportif, l’autre interviewer de choc.
Deux destins, deux visions du métier aux parcours atypiques, mais un même objectif : transmettre leur amour du journalisme.

Fabien Chorlet, l’Altruiste :
Ce 27 Juin 2006, Fabien Chorlet a huit ans, lorsqu’il s’éprend d’amour pour le journalisme sportif. Lors du match France-Espagne, alors que les Bleus sont menés 1-0, Franck Ribéry réalise un geste de génie, et inscrit le but de l’égalisation. Sa passion pour le sport-spectacle, est immortalisée par la célèbre réplique de Thierry Gilardi, « Vas-y mon petit ! ». Thierry Gilardi, son modèle d’inspiration par excellence, est celui qui lui a
transmis, ce gout pour la culture du football. « Il m’a fait vibrer durant les matchs. Il donne vie à ce qu’il raconte, toujours avec passion », raconte ce dernier.
Ce goût très prononcé pour l’analyse sportive, viens aussi de sa volonté, à vouloir toujours « informer ceux qui suivent le sport ». Ancien chroniqueur de la Radio locale VagFM, FAB’ est un habitué des Multiplex de Ligue 1. Néanmoins, « cette expérience intense,
n’est pourtant pas la plus facile que j’ai eu à faire », comme nous le confie avec humilité l’intéressé. Toujours avec modération et sans langue de bois, Fabien Chorlet garde de très bons souvenirs, de cette aventure formatrice aux côtés de son mentor, Tom Dorval. « J’ai pris beaucoup de plaisir à commenter les matchs et en particulier celui de Saint-Etienne/ Lille, ou j’ai pu mettre mes compétences au service des auditeurs », un moment de
bonheur intense, qu’il relativise comme à son habitude, sous son habituelle discrétion. Pour ce jeune journaliste sportif, « il faut toujours rester soi même et avoir une parole encourageante et rassurante envers les sportifs, (…) si l’on veut réussir à transmettre sa propre émotion, aux yeux du grand public ». Un constat fort et humble, qu’il réussi à
entretenir de par son éducation toujours portée vers la solidarité. Ce « métier passion », comme il le dit si bien lui même, « Est une opportunité incroyable, si je veux transmettre, mon amour du sport à tout le monde ». Dans la grande objectivité qui est la sienne, ce battant, mettra toujours tout en oeuvre, pour continuer à croire en ses rêves, car comme il répète sans cesse, « J’ai encore du travail à fournir ! Si je veux être le meilleur, il faut que je me surpasse en allant toujours de l’avant. On verra bien avec le temps, ce que l’avenir me réserve».

Hugo Couturier, le Fantasque :
Sous ses airs de Jean-Vincent Placé, Hugo Couturier est un reporter téméraire, qui n’a jamais froid aux yeux. Ce vendômois de 18 ans, est un travailleur acharné, qui en l’espace de deux ans, est devenu une petite star du net. 
Avec son sens de la répartie légendaire, ce pédagogue du dimanche, transmet au plus grand nombre sa passion de l’Infotaintment. « J’ai toujours aimé partager l’information. Cette démarche est pour moi, le moyen d’offrir un questionnement ludique et même décalé de l’information », voilà un avis qui a le mérite d’être clair, sur les motivations de ce jeune étudiant, jamais à cours d’idées pour relancer le débat médiatique. 
Pourtant, la carrière de ce petit prodige des réseaux sociaux, est partie d’une blague. Toujours persuasif dans ses propos, Hugo Couturier propose dans son lycée en 2014, la création d’un journal étudiant. La direction de l’établissement prend le pari fou de créer le mensuel Classe, ou tout les sujets de société sont abordés sur un ton décalé et dynamique. Journaliste satyrique, ses éditos enflammés ne vont pas plaire à tout le monde, comme l’atteste son analyse cinglante, de la quenelle de Dieudonné. Article soumis à la censure de la direction de l’école, qui le vire au bout de deux mois, pour son insolence et son impertinence. 
Bien mal leur en a pris ! « Cet évènement m’a permis de me forger un nouveau tempérament. Je ne me laisse plus ralentir par les rageux. Désormais je regarde toujours vers l’avant ! ». Un avis bien tranché pour une personnalité au tempérament bien affirmé. Véritable personnage de cartoon, Hugo Couturier, décide à la surprise de ses proches, de se lancer dans l’aventure des vlogs internet. 
Le 17 mars 2015, il donne naissance à sa propre chaîne YouTube, Garçon l’Interview. Ce nouveau média, complètement dingue et décomplexé, est à l’image de son fondateur, désinvolte et abracadabrantesque. « Oui je suis égocentrique et j’assume. J’aime faire le spectacle et amuser les foules », dit-il sur un ton décontracté. Une démarche démagogique, qui ne l’empêche pas de s’attaquer aux grands de ce monde, comme Serge Klarsfeld ou Jean-Marc Ayraut, dans des interview toujours plus pertinentes les unes que les autres. De ce fait, c’est tout naturellement que l’association Medly, l’invite à animer le débat des primaires de la Droite et du Centre, en novembre dernier, sur son site web. « C’est une belle aventure pour moi. Plus particulièrement, de proposer ma vision de l’Infotaintment, est un vrai plaisir. J’ai hâte de connaître la suite de mes aventures », s’exclame t’il d’un air béat. 
De plus, sa jovialité est toujours là, pour mettre l’ambiance sur les plateaux télés, comme chez son ami Thomas Thouroude ou chez sa muse, Daphné Burky, qui garde toujours un oeil attentif sur ce dernier, dans son son émission La Nouvelle Edition. On sait jamais dès fois qu’il ferait une bêtise. Mais comme il le dit si bien, « J’aime amuser la galerie, il ne faut jamais avoir honte de rien dans la vie ». Un constat qui vient du coeur, puisqu’il assume pleinement ses frasques faites sur le PAF, comme cette chenille réalisée en compagnie de Cyril Hanouna sur la chaine C8. « Ce mec est tellement facile à excéder qu’il en deviens mignon», d’après les mots du chroniqueur de Touche Pas à Mon Poste, Camille Combal.
Une chose est sûre, Hugo Couturier n’est pas prêt de s’arrêter en si bon chemin. Et pourquoi pas dans vingt ans, le voir présenter le Petit Journal, comme son idole Yann Barthès. « De toute façon l’espoir est permis », suggère t’il. A suivre !

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